dimanche 26 novembre 2017

Amphore organise "une chasse aux trésors" dans les rues du village.

Dans le cadre du travail engagé avec le Pôle Jeunesse de l'association Temps Libre, nous avons accompagné un groupe d'enfants à la découverte des particularités patrimoniales du cœur de village; vestiges de l'ancien château et des remparts, maison forte construite à la Renaissance, rue des Arceaux.
Nous avions aussi choisi ds sujets plus légers comme l'enseigne de l'ancienne caserne de pompiers, une borne fontaine ou une "carela" pour l'élevage des vers à soie.
Malgré le temps froid, les enfants ont été particulièrement observateurs et perspicaces pour trouver les détails que nous leur présentions en photos.
Merci également à leurs éducatrices pour leur aide et leur connaissance du groupe d'enfants pour rendre cet après-midi particulièrement réussi.




dimanche 12 novembre 2017

Les poilus de Saint Geniès

En 1914, notre village comptait environ 1100 habitants. 
Près de 250 hommes nés entre 1867 et 1900 ont participé à la Grande Guerre. Dès le début du conflit, les plus âgés se sont mués en conducteurs d'animaux. Ils furent ensuite réquisitionnés pour aller travailler dans les usines d'Alès. D'autres, entre deux âges, ont été enrôlés dans les régiments de logistique. Le conflit s'éternisant et demandant toujours plus de soldats, ces hommes seront dirigés vers les régiments du front.
Les plus jeunes, directement incorporés dans les régiments d'attaque, sont partis la fleur au fusil pour un conflit qui devait être bref, nous venger de l'ennemi et nous ramener l'Alsace et la Lorraine.
Le monument aux morts de notre village comporte 26 noms; des soldats qui ne souhaitaient certainement pas être des héros mais simplement des habitants d'un village français, des jeunes gens  et des pères de familles. 
Leur vie, trop brève, a été décrite dans un livre, "Les poilus de St Geniès", en vente aux éditions Lacour  et  à la librairie du village.
D'autres poilus sont rentrés vivants mais meurtris, brisés, blessés physiquement et psychologiquement de ce conflit.
AMPHORE travaille actuellement au recensement des fiches militaires de tous ces hommes revenus de l'enfer qui méritent aussi d'être honorés. Si vous avez des archives familiales, des photos, des témoignages, vous pouvez contacter notre association; nous souhaitons rassembler tous ces témoignages lors du centenaire l’armistice, dans un an. Vous pouvez aussi nous rejoindre pour travailler avec nous sur ce sujet.








lundi 6 novembre 2017

Le canal bétonné de l'Esquielle


Il y 60 ans, fin 1957, débutait la cimentation du lit de l'Esquielle, voulue par de nombreux habitants du village.
Ces travaux marquaient l'aboutissement d'une longue série de demandes, de plaintes et de pétitions .
La réponse du préfet du 26 novembre 1944 n'avait pas calmé les esprits; il indiquait "que tous les riverains du ruisseau sont invités à nettoyer dans le plus bref délai les berges et le fond de l'Esquielle pour la part leur incombant."
Finalement, après discussions et recherches de financements, Elie Perrier, le maire de l'époque, pouvait détailler les travaux à venir lors du conseil municipal du 25 octobre 1956:
"Mr le Maire donne des explications concernant les travaux de l'Esquielle, ainsi que des aménagements prévus; place des Prés (murette, rampe, urinoirs), WC près Graverol, dégagement sortie du Pont Vieux et de l'avenue de la gare."
Les travaux, budgétés pour 30 M francs (en mars 1955),  coûtèrent finalement 37 M francs. D'après les délibérations du conseil municipal nous savons qu'ils furent subventionnés à hauteur de 7 M francs et que la  commune emprunta 13, 5 M francs à la Caisse d'Epargne et au Crédit Agricole.
Ces travaux permirent un saut qualitatif important quant à l'hygiène et les aspects sanitaires du village. L'Esquielle était désormais 'corsetée". 
Pourtant, avec le recul, on peut s'étonner du parcours sinueux retenu près des arènes et  du comblement des arches, notamment celles du pont de Clermont. Par ailleurs, les documents que nous possédons ne mentionnent pas le traitement réservé aux lavoirs et aux vannes dont nous avons pourtant le souvenir.
Si vous, ou vos parents et amis, possédez des souvenirs, des témoignages, des documents, des photographies de cette époque, nous serons heureux de les publier.