D'où vient le nom de notre village ?

Tezano, le premier nom de notre village, existait bien avant l'occupation romaine: regroupé comme il se doit d'abord autour des sources dites "Fontaines", les habitations sont peu à peu descendues des collines vers la plaine.

Ce territoire, entre la Braune et de ses affluents l'Esquielle et l'Auriol, fut occupé par les Wisigoths lors de la seconde partie du premier millénaire.  Malgoirès semble être  une déformation de "Médio Gozes" qui signifie : "milieu des Goths". 

Quant à Saint Geniès, Camille Hugues émet deux hypothèses.

Au début du IVème siècle, à la fin de l’empire romain, Geniès qui était greffier au tribunal d’Arles, fut martyrisé parce qu’il défendait les chrétiens alors que l’empereur Dioclétien (284-305) les pourchassait. On trouve dans le calendrier un autre Geniès comédien romain devenu le patron de la corporation des ménétriers (musiciens ambulants), martyrisé pour la même raison sous le règne du même  empereur. Il semble bien que seul St-Geniès d’Arles soit à retenir pour l’histoire de notre village. 

Ce n'est qu'en 1196 que l'on voit apparaître le nom d'un prieuré dédié à Saint-Geniès.... 

La légende de Saint Geniès a marqué le sud de notre pays: il existe une dizaine de villages dont le patronyme est inspiré du saint dans le Gard, l'Hérault et jusqu'en Dordogne.

Les vitraux de notre église ont été confectionnés par E. Martin, un artisan d'Avignon. Sur le côté sud du bâtiment,  un des ces ouvrages est consacré à Saint-Geniès. Une mention, gravée en bas et peu visible stipule:  "Don du gouvernement - 1875"

         

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Le moulin des Gousats

Certains d'entre vous en peut-être aperçu les sondages que nous avons fait autour du moulin des Gousats pour comprendre sa construction.
Il s'agissait de fouilles préventives avant des travaux qui devraient être réalisés, sous l'égide de la mairie,  au cours au premier semestre 2017 pour restaurer le site.
 Les strates du talus ont montré une bande de chaux tombée à l'époque où l'on a enduit la partie rehaussée de l'édifice. Plus bas, une couche de chaux plus épaisse, provient de l'enduit appliqué à la construction du moulin. Enfin, en enlevant un radier de pierres qui constituait le niveau du sol sur lequel circulaient les bâtisseurs, le haut des fondations est apparu, un peu plus large que le diamètre du moulin. Sur la première image, la règle est posée sur l'épaisse couche d'enduit, tombé sur le radier de pierres. Sur la seconde image, on voit au bas de la règle les pierres de fondation, qui dépassent par rapport au mur du moulin.